nom › Cunningham le nom d'un paternel absent, toujours mieux que celui d'une mère succombant à ses vices.
prénom(s) › Frejska, un prénom ancestral évoquant la beauté et l’allégresse. Il était autrefois attribué aux délicates princesses d'Ecosse et aux déesses nordiques à la chevelures d'or. Signifiant « la noble dame », ce prénom cache souvent une fille discrète et qui ne veut surtout pas attirer l'attention, ce qui est loin d'être un trait de caractère chez la blonde.
Thalia et
Aileen, deux noms symbolisant la vie et les fleurs.
surnom › Frey', blondie, miss perfection, princesse, pétasse, reine de glace.
lieu de naissance › Aberdeen, la ville de tous les rêves, ses parcs et ses jardins en font un petit paradis sur terre. C'est dans la brise marine, du sable parsemé dans ses bouclettes blondes, que la demoiselle vit le jour.
âge et date de naissance › dix-sept printemps, la fleur de l'âge aux pétales de l'enfance qui fanent et aux bourgeons de la vie d'adulte grandissants. A chaque
seizième jour de mai, elle sent le temps la rattraper sans qu'elle ne puisse rien y faire.
nationalité et origines › l'
Ecosse, le pays des kilts, des cornemuses, des paysages verdoyants (et du froid je le crains), des pubs et de la bière, de la musiques et des danses celtiques.
emploi et/ou études › reine de anges à l'extérieur et démon manipulateur dans le fond, elle dirige son
lycée d'une main de fer, terrorisant quiconque ose se mettre en travers de son chemin.
statut civil › elle est
en couple avec le garçon idéal : beau, populaire, riche, gentil, pas très futé mais peu importe. Elle attend depuis de longs mois que l'amour vienne mais sait pertinemment que ce ne sera jamais le cas.
statut familial › la vie dans une petite maison du centre, avec sa
mère agente immobilière et ses conquêtes d'un soir. Pas un sms de bon anniversaire de celui qui n'a plus pour nom de contact '
papa', et encore moins de cadeaux. Une
belle-mère et sa
fille pour qui elle nourrit une haine profonde.
traits de caractère › fêtarde ✰ insensible ✰ populaire ✰ mystérieuse ✰ superficielle séductrice ✰ despotique ✰ manipulatrice ✰ incertaine.
avatar › Freya Mavor.
groupe › la
popularité domine, soutenue du plaisir et de l'argent.
✽ ✽ ✽commençons par des choses simples, évidentes. j'était rousse autrefois, mais à présent j'ai les cheveux blonds. j'étais généreuse autrefois, mais à présent je suis une vraie garce. j'avais un cœur autrefois, mais à présent plus rien ne m'atteint. il est vrai que la vie ne m'a pas fait de cadeaux. et il est vrai que que mon histoire n'est pas simple. mais tout le monde souffre, non ? les gens évoluent, la société évolue, le monde évolue. mais moi, je change. ou peut-être que j'ai déjà changé. c'est ce que tout le monde n'arrête pas de me dire. ✽ je joue du violoncelle de puis l'âge de six ans. dès que j'ai su parler, j'ai réclamé à mes parents de m'emmener dans un magasin de musique pour que je puisse choisir duquel je voulais jouer. mon regard s'est directement posé sur le violoncelle, mais j'hésitais beaucoup avec le piano. comme je n'arrivais toujours pas à choisir au bout de trois heures, ma mère a été demandé à un vendeur de nous jouer un morceau. mais à la seconde même où il a entamé le prélude de bach, je su. je ne voulais jouer rien d'autre que du violoncelle. j'ai travaillé dure, tous les jours. j'adorais et j'adore toujours autant jouer. c'est devenu mon échappatoire, mon moyen de fuir la réalité. quand mon archet frôle les cordes, tous mes problèmes s'envolent, même si ce n'est que pour le temps d'un menuet. ✽ je me souviens parfaitement de ce jour de juin durant l'été huit. papa nous a annoncé qu'il nous quittait. il ne supportait plus cette vie, il ne supportait plus ces clichés de la famille parfaite, il ne me supportait plus moi. pour se justifier, il a expliqué à ma mère qu'il n'avait jamais réussi à devenir père, qu'il n'arrivait plus à sourire, à mentir, à faire parti de cette famille splendide où il se sentait touriste. il avait déjà loué les camions de déménagements, emballé ses affaires la veille alors qu'on mangeait une glace en ville avec maman, il avait pris ses valises et les avait jetées sur la banquette arrière de sa mercedes. puis, tout bas, il a murmuré quelque chose que j'aurais préféré ne jamais entendre :
depuis qu'elle est là, tout à changer. tout est de sa faute. debout en pyjama dans le jardin, je me suis écroulée. j'ai eu l'impression qu'on me tirait une balle en pleine poitrine. le trou formé par la balle s'est élargi et mon cœur a roulé hors de ma cage thoracique pour atterrir dans un parterre de fleurs. le sang pulsait hors de ma plaie béante, hors de mes yeux, de mes oreilles, de ma bouche. un goût de sel et d'échec. la honte vive et écarlate du rejet imprégnait la pelouse, les dalles de l'allée, les marches du porche. mon cœur convulsait au milieu des pivoines comme une truite hors de l'eau. l'après-midi même, maman et moi, on a pris toutes les affaires que scott - interdiction de continuer à l'appeler 'papa' - avait laissées, les cadeaux qu'ils nous avait fait et on a tout brûlé. mais comme ça ne suffisait toujours pas, un mois plus tard on déménageait chez tante beth à southport, avec un beau mensonge à raconter et la promesse d'une nouvelle vie. ✽ c'était le jour de la rentrée. ma sixième en général, ma première à southport. maman m'avait fait une natte en épi de blé. j'étais stressée comme il n'est pas permis de l'être. tellement que j'en avais oublié mon goûté sur la table de notre cuisine. je suppose qu'à l'époque j’aimais beaucoup la nourriture. c'est drôle quand on y pense parce qu'à présent je la fuit. mais passons ; la journée s'était plutôt bien passée - enfin comme peut se passer un premier jour dans une nouvelle école. lorsque la sonnerie a retenti, tous les autres enfants se sont précipités vers la pelouse qui bordait le bâtiment pour prendre leurs casses-croûte. je me suis retrouvée là, seule et sans rien à manger. personne ne l'a remarqué. sauf elle. grace. ses cheveux crépus étaient regroupés en une queue-de-cheval sur le côté, ornée d'un bandeau rose avec un gros nœud sur le dessus. elle portait une robe en dentelle fleurie avec des petits rubans violets en guise de ceinture. avec son visage angélique et sa robe blanche, j'ai eu l'impression d'être face à un être de lumière. elle m'a sourit et m'a tendu pêche.
tiens, c'est pour toi. tu es sure ? je peux attendre d'être chez moi. ma mère me met toujours une pêche et des cerises dans mon sac. j'ai beau lui dire que je n'aime pas les pêches, elle continue de m'en mettre tous les jours. ça m'arrange si tu la manges, je n'aurais pas à la jeté à la poubelle. m'avait-elle dit malicieusement. on s'est assises ensembles et on a ri pendant plus d'une heure. quand ma mère est venue me chercher, grace s'est levée et a détaché un des nombreux rubans qui décorait sa robe. elle me l'a noué délicatement au poignet en murmurant :
je suis sûre qu'on va devenir de supers amies. et depuis ce jour, nous ne nous sommes jamais quittées. ✽ un soir de l'hiver quatorze, j'ai découvert que ma mère, la seule personne à qui je pouvais faire confiance à part grace, avait eu une aventure l'année de l'incident. elle avait trompé scott avec celui que j'appelais affectueusement 'tonton tim', alors qu'il n'avait aucun lien avec ma famille. j'avais blâmé mon père pendant six ans, je l'avais haï pour nous avoir abandonnées alors qu'en réalité, il avait été trompé par mon 'modèle'. le lendemain j'ai pris mon téléphone portable et j'ai composé le numéro de scott. je ne savais pas ce que je faisais, j'étais totalement guidée par la colère. quand j'ai entendu sa voix, la première chose à laquelle j'ai pensé a été comment c'est possible qu'il ait encore le même numéro depuis sept ans ? mais maintenant je sais ; c'était le destin. il ne m'a même pas reconnue. quand je lui ai décliné mon identité, il a eut un temps d'absence et a réagit comme si on s'était vu la vieille. il m'a même appelée 'ma puce' comme si de rien n'était. j'étais totalement ahurit. et puis il a osé posé la question que je redoutais :
alors... em... vous vivez où maintenant ? à ce moment-là, j'ai su que j'allai faire une énorme erreur. maman m'aurait tuée rien que pour avoir gardé le numéro de scott dans mon répertoire. mais j'étais tellement en colère contre elle. tout était de sa faute. alors je lui ai tout raconté - pour southport, pour grace, pour infidélité de maman. je lui ai dit que je comprenais pourquoi il était parti et que je l'excusais de nous avoir abandonnées. il y a eut un long silence puis il a répondu honteusement :
je... j'étais pas au courant. mon visage s'est décomposé. j'avais tellement voulu croire que le départ de scott n'était pas de ma faute. mais j'avais tord. comme toujours ✽ trois semaines plus tard, j'étais assise dans un restaurant prête à revoir mon géniteur pour la première fois depuis six ans. après notre première conversation téléphonique, on a gardé le contact. il n'a rien trouvé à redire sur le fait que je continuais de l'appeler scott. maman n'était au courant de rien. de toute façon je lui faisais déjà vivre l'enfer alors ses réflexions, elle pouvait les garder pour ses conquêtes du soir. on n'a jamais reparlé de tim ou de l'incident, et ça m'allait très bien. grace était la seule à savoir qu'on avait repris contact. on ne s'était pas encore vus puisqu'il vivait toujours en écosse et moi aux états-unis. et puis, un soir il m'a appelée pour me demander si j'étais libre le samedi suivant, ça devait faire un environ mois qu'on communiquait. il a rajouté qu'il était au pays pour le travail et qu'il avait une surprise. j'étais surexcitée. mon père voulait me voir. finalement, peut-être qu'il ne me détestait pas. j'avais tout prévu à l'avance et m'étais préparée pendant des heures. grace m'avait prêté un de ses tailleurs chics, au moins une taille trop petit. je n'étais pas grosse - loin de là, mais simplement qu'à quatorze ans je mesurais déjà un mètre soixante-dix et elle, un petit un mètre cinquante cinquante-cinq. je pouvais à peine bouger et je me sentais comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. mais j'étais tellement contente que je m'en fichais complètement. je suis arrivée au restaurant, le visage rayonnant avec une demi-heure d'avance. j'avais fait croire à maman que j'allais dormir chez grace et grace avait raconté à ses parents qu'elle allait chez moi. depuis le temps qu'on allait l'une chez l'autre, nos parents ne prenaient même plus la peine d'appeler pour vérifier. j'ai attendu patiemment puis scott est arrivé. il portait une tenue toute simple tandis que mon tailleur était tellement étroit que je devais respirer par petits à-coups. et puis là, une femme d'une quarantaine d'année - magnifique, s'est avancée avec une adolescente de mon âge, tout aussi époustouflante. cette dernière avait ce sourire taquin et légèrement moqueur qui en dit long sur la vraie nature des gens. j'ai interrogé scott du regard et il m'a sourit.
freyska, je te présente isobel et sa merveilleuse fille, katherine. nous sommes mariés. j'en étais abasourdie. mes oreilles bourdonnait et ma tête tournait. qu'est-ce que j'avais espéré ? que scott allait revenir dans ma vie et reprendre son rôle de 'papa' ? j'ai forcé un sourire et articulé difficilement que j'étais enchantée. le regard de katherine - qu'on surnommait apparemment 'kate' - s'est posé sur moi, comme si elle pouvait voir à l'intérieur de ma tête et de mon cœur, ou qu'elle connaissait mes secrets les plus profonds. je me suis sentie violée et je me suis mise à frissonner. j'avais un très mauvais pré-sentiment après cette découverte accablante. le dîner n'a pas été en s'arrangeant. kate a parlé de ses activités de petite fille de bonne famille comme le bateau à voile ou l'aviron puis elle m'a demandé si je savais naviguer. question rhétorique bien sûr, puisque que j'avais déjà précisé au cours d'une précédente question que je n'allais pas au country club - et tout le monde sait que seuls ses membres exercent des activités du genre. tout ce qu'elle voulait c'était me rabaisser face à mon père. et elle a continué ce petit jeu toute la soirée. c'était tellement horrible que je n'arrêtais pas d'engloutir des chips et scott l'a remarqué.
eh petite cochonne, si tu continues de manger autant tu vas ressembler à cette chanteuse là... em... susan boyle ? avait complété kate avec un sourire narquois.
c'est ça ! ça a été la goutte d'eau qui a fait débordé le vase. j'ai baissé la tête et repoussé le bol de chips derechef. dès que j'en ai eu l'occasion, je me suis précipitée dans les toilettes, j'ai attrapé la brosse à dents que je gardais toujours au-cas-où dans mon sac et me la suis enfoncée dans la gorge jusqu'à m'en faire vomir. c'était début de la fin. le début de mon anorexie, la fin de mon innocence. la première fois que je visitais mon père et aussi la dernière. ✽ j'ai été élue reine de bal de fin d'année deux ans de suite, pendant ma deuxième et ma troisième année de lycée. j'aurais surement été élue dès mon arrivée, mais les première année n'ont pas le droit de faire campagne. techniquement, tout le monde peut se présenter. mais tout le monde sait que seules les filles populaires peuvent être nominées. et qui dit populaires dit jolies (voir carrément sexy), gentille mais seulement en surface, intelligente mais pas trop, charismatique mais pas extravagante. j'étais parfaite pour le rôle. enfin, je me donnais l'image de la candidate idéale. la première fois, je portais une robe bleue à jupons de tulle adorable. j'étais vraiment surprise, des larmes me montaient dans les yeux. mais je n'ai pas pleuré, parce qu'une reine ne pleure pas - ou du moins en publique. j'ai souri et suis montée sur la scène. on m'a remis mon bouquet et mon diadème. le roi était un élève de dernière année, un joueur de foot très populaire avec deux neurones se battants en duel. ma deuxième victoire a été très différente. je sortais avec caleb depuis le début du semestre et nous nous sommes présentés ensemble. ma robe était bien plus sexy, mon attitude nettement plus assurée, mon menton relevé. ma campagne avait été soigneusement préparée, si bien que ma victoire été déjà quasiment gagnée d'avance. on a appelé nos noms, on a feint l’étonnement mais certainement pas la satisfaction qui, elle, était bien réelle. puis est venue la danse du roi et de la reine, parfaitement mise au point. chaque pas était préparé à l'avance, répété mainte et mainte fois. exactement comme ma vie, je suppose. planifiée à l'avance et ne laissant aucune place à la l'instant présent ou même aux sentiments. ✽ j'ai perdu ma virginité quelques heures après ma deuxième élection. j'étais alcoolisée mais pas assez pour ne pas être libre de mes actes, pas assez pour ne pas m'en souvenir. je ne voulais pas, mais j'avais promis à caleb. je l'aimais. et puis, il m'avait forcée à lui jurer que si je devenais reine, je coucherai avec lui. il le méritait bien, non ? ce n'était pas de la prostitution, mais une sorte de récompense. caleb était et est toujours mon petit-ami. des fois il faut savoir faire plaisir à ceux qu'on aime, c'est un peu comme regarder un match football et faire semblant de s'y intéresser juste pour lui faire plaisir, non ? et puis, il commençait à loucher sur cette pétasse de deuxième année, je ne pouvais pas le laisser partir. il m'avait même menacé de me quitter, il n'en pouvait plus d'attendre. alors on l'a fait, chez lui. je ne voulais pas et il le savait très bien, mais il a préféré assouvir ses besoins primaires. je crois que c'est quand il a commencé à m'enlever le seul tissu qu'il me restait que j'ai vraiment arrêté de l'aimer. c'est drôle, nan ? ne plus aimer son petit-ami dès qu'on a couché avec. mais je l'ai fait. et j'ai détesté. mais je me suis sacrifiée. et ça m'a bousillée. ✽ je fume depuis l'année dernière. depuis que je suis avec caleb. c'est depuis qu'on est ensemble que je vais à des fêtes autres que des soirées pyjama - des fêtes par toujours nettes. je bois et prend de la drogue, aussi. de plus en plus souvent. je sais, que ce n'est pas bon pour la santé et qu'il y a d'importants risques d'addiction. mais tout le monde s'en fou, non ? en tout cas, c'est mon cas. jack daniels, vodka, mdma, cocaïne, mentholées ou extra-longues. je connais tout ça de plus en plus. surement trop. avant, je n'aurais jamais fais ça. mais tout à changé depuis ma rentrée au lycée. la popularité, la pression, l'envie de toujours faire mieux, tout ça m'a changée. tout était tellement plus simple avant, quand je pouvais être moi même, et pas cette garce manipulatrice au cœur en plastique. le truc, c'est que ça fait du bien. ça permet d'oublier. ✽ j'ai trompé mon petit-ami. j'ai trompé caleb. après tout ce que j'ai pu dire à ma mère sur le fait qu'elle n'était qu'une traînée pour avoir été infidèle à scott, qu'elle ne valait pas mieux qu'une de ces femmes de joie, j'ai couché avec un autre. et j'ai aimé ça. peut-être que je ne vaut pas mieux qu'elle. ou peut-être que ça venait de l'alcool et de ces cachets blancs que j'ai pris en arrivant. j'aime penser que tout est de la faute à caleb qui m'avait encore abandonnée en plein milieu d'une fête pour aller avec ses potes. mais en réalité je crois que ça venait de lui. le type du bar - celui avec qui j'ai couché. il était beau avec ses cheveux dorés comme le miel et son sourire charmeur. son accent anglais m'a rappelé mon enfance. je ne connais pas son nom et ça ne me dérange même pas. tout ce que je sais de lui c'est qu'il a au moins 22 ans et qu'il n'a pas arrêté de me regarder pendant que je dansais. peut-être que j'avais l'air plus vieille dans ma robe de soirée, en plus l'éclairage était mauvais. je suis complètement perdue depuis cette nuit-là. je fuis caleb comme la peste et je me sens vraiment mal. le problème, c'est que je me sens terriblement mal mais que je ne regrette rien et ça ce n'est pas normal. je n'arrête pas de revoir son visage. je pense tout le temps à lui. j'en viens même à me demander si je ne ressentirais pas des sentiments pour lui. c'est vraiment ridicule. mais de toute façon, ce n'était que l'histoire d'une soirée, non ?
pseudo, prénom › merida.
âge › quinze printemps.
région, pays › la douce campagne de France.
fréquence de connexion › trop.
type de personnage › inventé
commentaires › Amouuur, gloire et cookiiiiie !
- Code:
-
<taken>Freya Mavor</taken> › frejska cunningham.